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DIJON – 1ère installation en France d’un TEP-scan numérique

 

Le 1er équipement de Tomographie d’Emission de Positons (TEP)-scan numérique de France vient d’être installé à Dijon, dans les locaux du Centre Georges-François Leclerc (CGFL). Cet équipement de pointe développé par General Electric Healthcare (GE Healthcare), a fait l’objet d’une co-acquisition de la part du CHU Dijon Bourgogne et du CGFL.

Tous deux profondément attachés aux principes et aux valeurs du service public, le Centre Georges-François Leclerc et le CHU Dijon Bourgogne collaborent depuis de nombreuses années, notamment dans le domaine de l’imagerie fonctionnelle. S’appuyant sur une ambition commune d’excellence et d’innovation, ils ont décidé d’acquérir ensemble un TEP-scan numérique dans le but de répondre à l’augmentation des besoins d’imagerie en médecine nucléaire.

Cet appareil d’imagerie médicale de dernière génération combine l’imagerie anatomique (scanner à rayons X) et l’imagerie fonctionnelle de la TEP afin de visualiser différentes activités du métabolisme humain. Ce nouvel équipement, installé pour la première fois en France, permet d’obtenir des images plus précises du fonctionnement du corps, tout en réduisant la durée d’examen et la quantité de traceur injecté, pour plus de confort pour le patient tout en maintenant la qualité des images.

Cette nouvelle technologie trouve ses applications dans de nombreux domaines tels que la cancérologie, la cardiologie, la neurologie ou les maladies inflammatoires. Les patients bénéficient d’ores et déjà de ce système depuis le mois d’août. Ce TEP-scan numérique sera également intégré aux différentes activités de recherche. En oncologie, la place des thérapies ciblée est en pleine expansion dans le traitement du cancer. Le besoin de suivre les traitements à grâce l’imagerie, fondé auparavant principalement sur l’évaluation de la taille tumorale, repose aujourd’hui sur l’évaluation du métabolisme tumoral ou les changements dans l’expression de cibles thérapeutiques. Ainsi le TEP-scan numérique permettra de mieux suivre la réponse au traitement et de développer de nouveaux traceurs spécifiques qui permettront de mieux adapter le traitement à chaque patient.